Non, chez DATATIM, nous ne sommes pas des CONTROLEURS ! Il y en a bien assez comme ça à embêter nos clients, dont le rôle est certes honorable (vérification de régularité, conformité, sécurité, et plein d’autres obligations en « ité »). Nous revendiquons être des COMPAGNONS dans la réalité noble de ce qu’est le compagnonnage (expertise, savoir-faire opérationnel, coopération, transmission, qualité, formation, échange…).

Nous accompagnons donc des équipes, des femmes et des hommes experts dans leur domaine qui sont en quête de compléter leurs savoirs, leur capacité décisionnelle grâce à des méthodes et des outils qui ont démontré leur force ces 4 dernières décennies, en particulier dans l’univers des grands groupes d’entreprises. On vous explique tout sur ce mal-nommé « contrôleur de gestion » !

 

D’où vient le métier de « contrôleur de gestion » ?

L’histoire du contrôle de gestion

Sans refaire l’histoire de la production comptable qui remonte aux origines des premières écritures… le contrôle de gestion est « né » de l’évolution, ou dirons-nous plutôt du croisement entre 3 domaines :

    • la comptabilité qui a évolué du simple enregistrement des flux physiques et financiers vers des imputations doubles (et plus) :
      • par nature (j’enregistre quoi comme flux)
      • par origine ou destination (comment a été généré ce flux, qui l’a engendré, à qui, à quoi est-il destiné)
    • le « métier » que le « contrôleur de gestion » doit comprendre pour bien l’appréhender :
      • les données monétisées, comptables, ok, mais elles ne sont que le miroir des flux réels, physiques traversant au quotidien l’entreprise, l’association, l’organisation
      • ces flux réels existent parce que les acteurs, les décideurs de l’organisation les ont provoqués (commandes d’achats, signature d’un contrat, réception en stocks, ordonnancement et mise en production, recrutement,…)
    • l’informatique, balbutiante au début des années 1980, omniprésente en ce XXI° siècle :
      • les outils informatiques produisent par l’action des utilisateurs ou automatiquement des quantités inconsidérés de données (data)
      • la data est l’ingrédient essentiel pour le cuisinier qu’est le « contrôleur de gestion »

Quel est le rôle du « contrôleur de gestion » ?

Un « CDG » ne doit pas s’arrêter à la seule production d’indicateurs mis en forme des visualisations synthétiques, graphiques et explicites, ses fameux tableaux de bord ! Il doit être coanimateur aux côtés des décideurs, managers de l’organisation pour participer activement à l’amélioration en continue de la performance globale.

Qu’est-ce que la performance globale ?

D’après l’ADEME, l’Agence de la Transition Ecologique, la performance globale, qui inclut la performance économique, vise à assurer la pérennité de l’entreprise en considérant et en améliorant les effets de son activité sur ce champ élargi. Pour évoluer, l’entreprise identifie et réalise les synergies qui maximisent les gains pour elle-même, l’environnement et la société à court, moyen et long terme.

Le « Contrôleur de Gestion » est plus un « manager de la performance » qu’un contrôleur chargé de distribuer bons et mauvais points ☀️🌩️

Le « contrôleur de gestion » : acteur du terrain

Le « Contrôleur De Gestion » se doit d’être le plus souvent sur le terrain au côté pour aider les décideurs à comprendre les origines des bonnes performances, et à enquêter avec eux pour trouver les sources des contreperformances. Ceci pour en tirer l’expérience, documenter, formaliser la progression des connaissances et faire que les acteurs et l’organisation soit chaque jour meilleurs que la veille.

Un contrôleur permet-il de projeter l’organisation et ses composantes dans le futur ? Naturellement, on n’y croit pas… Pour le « CDG », c’est son quotidien grâce à ses outils de gestion ! Il exploite la connaissance précise de l’organisation acquise à travers des indicateurs, en les utilisant dans des scenarii possibles proposés par les stratèges de l’organisation. Il simule, budgète, présente, corrige, ajuste… jusqu’à ce que les décideurs prennent une option.

Sera-t-elle bonne ou mauvaise ? Le « Contrôleur De Gestion » est encore là pour confronter la réalité aux prévisions afin de mettre en évidence les écarts.

À la lumière de ces données qui sont devenues des informations, les responsables commentent la situation et recherchent l’amélioration en proposant des plans d’actions correctives dans le cas où la réalité s’éloigne défavorablement des prévisions !